Dienstag, 24. März 2015

Montre de collection et son histoire

C’était les années soixante-dix du siècle dernier, j’étais marié depuis une dizaine d’années. Mon beau-père qui avait environ soixante-dix ans était ébéniste, il vivait avec sa femme dans le Jura neuchâteloise, à La Chaux-de-Fonds. Je m’entendais très bien avec mes beaux-parents, qui étaient des gens simple et très cordiaux. C’était une époque où les montres bracelets anciennes commençaient à prendre de la valeur. Mon  beau-père avais acheté en  dix-neuf cent quarante-six environ une très belle montre bracelet en or avec phase lunaire, jour, mois et date,  de la maison Juvenia –marque de luxe à cette époque—.C’était  la première montre avec phase lunaire qui étais automatique, une nouveauté. Il la portais pendent environ vingt Cinque ans tous les jours au travail, malgré le fait qu’il s’agissait en fait d’une montre délicate et de luxe qui n’étais pas destiné à être porté dans un atelier plein de poussière. Un soir nous, c’est-à-dire lui ma femme et moi, discutions de cette montre, et il nous raconta quand  et comment  il l’avait acheté. Je lui faisais remarquer, qu’il était dommage que les fonctions de date et de phase lunaire ne fonctionnaient plus. C’est la poussière de l’atelier nous disait-il  en enlevant sa montre et en me la tendent en disant « je t’en fais cadeau mais c’est toi qui va la faire réparer et tu vas la porter ».J’étais très surpris et je le remerciai de tout cœur car il s’agissait  d’un cadeau de grande valeur. C’était une pièce de collection qui valait à cette époque entre dix et quinze mille francs. J’ai fait réparer cette très belle montre et je l’ai porté pendant  longtemps. Des années plus tard ma femme a décidé de prendre un amant. Quand je l’ai attrapé sur le fait elle n’a pas pu nier l’évidence et m’a dit «  tant mieux , tu l’ai découvert, d’ailleurs je m’en vais « .Je l’ai laissé partir en lui annonçant que dans ce cas je demanderais évidement le divorce ; elle approuva avec un sourire béat.                                                                                                                     J’ai exigé que nous allions tout de suite ensemble chez mon beau-père pour lui annoncer le divorce et expliquer la raison  de cette rupture, car je ne voulais pas qu’elle raconte n’importe quoi ! Mon beau père, qui était veuf depuis quelques années disait avec une grande tristesse en me regardant « c’est vous qui savez » se retournant vers son établi en nous laissant partir sans se retourner.   Pendent le partage des biens, qui précède la séparation et le divorce, ma—encore—femme  me dit « je veux que tu me rends la montre de papa, ça me gêne de la savoir à ton poignet » Je lui répondais «  sans problème, viens nous allons chez ton père, s’il me demande de la lui rendre il y a pas de problème » La, elle regretta qu’elle avait demandé que je lui donne la montre, car elle ne voyais que l’argent qu’elle pourrais en tirer, savoir que je mettrai son père au courant, qui n’aurais pas du tout approuvé, la mettait dans un grand embarras.                                                                       Je n’ai rien dit à son père pour ne pas lui causer encore plus de chagrin.


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